Nos enfants,
Nos enfants sont charmants,
Aimants et desarmants.
Puis ils deviennent distants,
Discrets, secrets, et muets,
Rebelles adolescents.
Nos paradis sont leurs enfers,
Nos maisons leurs prisons,
Ils renieraient père et mère.
Pour goûter la liberté,
D'un ailleurs éphémère,
Et séduisant, désirs amers.
Passés quinze printemps,
Auprès de ces garnements,
Il ne fait plus bon être parents.