Paix intérieure
Il y a quelques temps, je perdis mon frère,
Conjoncture complexe d’un passé doux-amer.
Et bien que possédant de fort grands talents,
Il se brûla aux étoiles du firmament.
Le temps a passé et nous courrons toujours…
Qu’au bleu du ciel ou de la mer, on s’adresse,
Comme à de vieux souvenirs qu’on caresse,
Qui d’autre que nous viendra nous porter secours ?
Quand sur mon chemin, je ne pourrai avancer,
Qu’au moyen de mes pieds ou mes souliers usés,
Alors sans doute, il me viendra quelques regrets,
De cette terre sacrifiée, que je ne méritais.
Sans refaire le monde, le rendre meilleur,
A l’image d’une morale et d’une paix intérieure.
Se laisser guider par nos idéaux bannis,
Se réveiller de cette longue torpeur, grandis.