La dernière heure - octobre 2008
La dernière heure
A l’aube de la mort, entre ombre et lumière,
Il existe un palier. Ce matin par hasard,
Je m’y suis arrêtée. A mon visage hagard,
Et la douleur au corps, mon cœur pleurait misère.
Alors qu’hier encore, en souveraine mère,
Je régnais au foyer, ordonnant sans retard,
J’ai le souffle coupé, un voile sur le regard,
Dont les étoiles d’or, te contemplaient naguère.
La mal faisant chemin, tapi depuis longtemps,
Je sombre suffoquée. Le silence étouffant
Enveloppant soudain mes dernières pensées.
En mon ciel obscurci, me vient le souvenir,
De l’être tant aimé, nos mains entrelacées,
Qu’il m’accompagne ici, jusqu’au dernier soupir.