Instants suspendus
Trois cent soixante infimes secondes,
Pour quitter l'habit de M'sieur tout l'monde,
Refermer la porte de sa vie commune,
Faire crisser ses pneus sur le bitume...
Acquitter, le coeur à cent à l'heure.
Lentes minutes incertaines...
La porte s'ouvre à la volée,
Tu seras BAT, toi BAL, toi conducteur.
Enfiler sa tenue corps à corps,
Avec celui qui sauvera ta vie,
Ton pote, ton frère, peut-être ton ennemi...
Mais en cet instant précis, ignore
Les vieilles querelles sempiternelles.
Au son du deux tons, les regards se croisent,
Graves, rieurs, fougueux, presqu'iréels...
Empreints du même idéal, passionnés,
Rêves héroïques ou narcissiques,
Tout ce pourquoi nous sommes pompiers.
Pour quitter l'habit de M'sieur tout l'monde,
Refermer la porte de sa vie commune,
Faire crisser ses pneus sur le bitume...
Acquitter, le coeur à cent à l'heure.
Lentes minutes incertaines...
La porte s'ouvre à la volée,
Tu seras BAT, toi BAL, toi conducteur.
Enfiler sa tenue corps à corps,
Avec celui qui sauvera ta vie,
Ton pote, ton frère, peut-être ton ennemi...
Mais en cet instant précis, ignore
Les vieilles querelles sempiternelles.
Au son du deux tons, les regards se croisent,
Graves, rieurs, fougueux, presqu'iréels...
Empreints du même idéal, passionnés,
Rêves héroïques ou narcissiques,
Tout ce pourquoi nous sommes pompiers.